Procédé par points / résistance
Deux électrodes cuivre de fort diamètre sont reliées au secondaire d’un transformateur de puissance :
Après serrage des deux pièces à souder par les électrodes, le passage d’un fort courant produit un échauffement par effet Joule. La chaleur produite dans le noyau permet le soudage des deux pièces.
Les différentes phases de l’opération de soudage par résistance
- Éléments à souder posés l’un sur l’autre.
- Descente de l’électrode supérieure : « Accostage ».
- Passage du courant : « Soudure ». Effectuer les réglages du coffret synchrone en fonction des qualités et épaisseur des pièces à assembler :
- réglage du temps de soudure. Temps court : minimum d’empreinte, point très rigide. Temps long : point avec grande résilience, résistance au cisaillement variable ;
- réglage de l’intensité.
- Fin de soudure : « Maintien ». Le maintien après soudure affine le grain du métal fondu et augmente sa résistance mécanique.
- L’électrode supérieure remonte, fin de l’effort de serrage
Les principes de base à respecter
- pression maximum (sans empreinte) ;
- intensité la plus forte possible (en fonction des épaisseurs. Pour souder deux tôles d’épaisseurs différentes, utiliser les paramètres de réglage de la tôle la plus mince) ;
- temps de soudure le plus court possible, sauf si l’on recherche le maximum de résilience (résistance à la cassure par chocs). Dans ce dernier cas, régler des temps plus longs et des intensités plus faibles ;
- respecter le rapport diamètre d’électrode (Ø)/épaisseur à souder (E) : Ø = (2 x E) + 3 mm.
Soit en pratique :
E = 1 à 2 mm → Ø moyen = 6
E = 2,5 à 3,5 mm → Ø moyen = 8
E = 4 à 5 mm → Ø moyen = 12
Angle de la pièce par rapport aux électrodes = 60 < angle < 90
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